Marakas, Sarakolés ou Soninkés sont une ethnie du Mali. Ils sont généralement établi le long de la frontière mauritanienne entre Nara, la région de Koulikoro, Kayes et Nioro du Sahel. Ils sont un peuple de l’empire du Ghana. Ils sont très nombreux au Mali et sont à l’origine de plusieurs ethnies. Au mali, cette ethnie est caractérisée par son goût coloré en matière d’habillement, mais aussi parce le peuple Soninkés est nomades à cause du commerce. D’ailleurs ici cette phrase « An dika haranci » « allons y en France » est utilisé pour taquiner les Sarakolés.
Les recherches culturelles nous apprend que les femmes marakas étaient de grande teinturières et elles n’ont pas toujours eu un goût prononcé pour les couleurs comme beaucoup le pense. Le grand boubou (doroké khori) en percale teint en indigo bleu (bahka ) ou les bazins teint dans cette même coloris faisaient parties et font toujours partie de leurs accoutrement. En dessous, la femme porte d’abord le fendeli, petit pagne qui s’arrête aux genoux, puis elle ajoute une blouse appelée camisoli (camisole). Par dessus les épaules elles portent le « Dissa » (longue pièce d’étoffe bleu indigo munie de longues franges tressées). Elles se chaussent avec des moukhouni (babouches) brodées.
Les coiffures Soninkés semblent compliqués. Ces nattes sont réalisés par les femmes forgeron. Puis elles ornent les nattes avec des bijoux en or et cornaline selon les moyens. Les Marakas aiment bien se percé les oreilles de nombreux trous qu’elles ornent d’anneaux d’or, d’argent ou autres selon les moyens de la famille également. Sous les habits elles restent coquine en portant de jolies perles de hanches afin d’affiner la taille.
Les Soninkés pratiques la scarification. Les femmes et les hommes portent sur chacune de leurs tempes trois petites traits verticales, tandis que les femmes ajoutent trois autres sur chacune des joues. Souvent, certaines rajoutent sur le front et même sur le menton. Les femmes sarakolé, comme les femmes toucouleur, se tatouent la lèvre inférieure en bleu foncé pour rehausser la beauté de leur visage.
Sur cette photo, une belle Yagaré Soninkés portant un grand boubou d’abord cousu à la main avec des aiguilles (miseli sogoli) puis teint. Elle porte son dissa, coiffé de nattes avec des jolies bijoux dorées mais surtout portent un jolies collier en pierre précieuse (kono horon) longtemps prisée par les femmes marakas du Mali.
Naf'Malook 